Tiques et panais sauvage: les règles à suivre à la ferme

Agriculture

Les tiques et le panais sauvage gagnent toujours plus de terrain au Québec. L’Ouest de l’île de Montréal est désormais considérée comme une zone endémique et la ferme du Roulant s’est avérée être touchée par la présence de panais sauvage et la possibilité de tiques.

Le panais sauvage, sous son apparence inoffensive de fleur, s’avère être plante exotique envahissante qui peut causer des réactions épidermiques dont il faut se méfier, même si bien souvent bénignes. La sève de cette plante contient des toxines dites « photosensibilisantes ». Lorsque celles-ci sont activées par la lumière, elles rendent la peau très sensible au soleil, causant des réactions douloureuses. Le contact initial avec la plante est indolore; les symptômes apparaissent seulement après quelques heures.

De même, les tiques, parasites de petite taille aimant particulièrement l’humidité des boisés, des forêts mixtes et de feuillus, représentent un risque pour nos visiteurs de la ferme. Une piqûre de tique est également généralement indolore et passe souvent inaperçue, mais peut transmettre des agents pathogènes si elle n’est pas détectée rapidement dans les 24 heures.

Pour éviter tout risque, nous préconisons le port de pantalons, de manches longues et de souliers fermés pour limiter les risques d’exposition aux tiques et au panais. Il est aussi important d’examiner son corps et son linge après un quart à la ferme pour retirer d’éventuelles tiques ou de déterminer une exposition au panais.

Veuillez nous informer si vous trouvez une tique. Il n’y a rien à craindre, il faut simplement être
informé sur la gestion de ce risque. Faites-nous savoir si vous voulez de l’aide ou plus d’informations.


Nous vous invitons à consulter ces liens pour en savoir davantage sur les tiques et les risques associés:
Maladie de Lyme: Symptômes et traitement
Feuille de suivi post piqûre

Continuons de prendre soin de nous et de la biodiversité qui nous entoure,

– L’équipe de la ferme