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Changement de garde

Agriculture, Cuisine, Employés et équipe

à gauche, magali fait les semis en portant un chandail orange. à droite, aidan est accroupie et flatte un chat dans l'entrée du Roulant

Alors que le Roulant évolue et continue de rendre accessible de la nourriture de grande qualité aux personnes aînées, en perte d’autonomie ou avec un niveau de mobilité varié, la barre de programmes clés de l’organisme a été remise à deux nouvelles personnes. Nous vous invitons à rencontrer Aidan la gérante des programmes de cuisine et Magali la gérante du programme d’agriculture urbaine.

Jean-François Veilleux : Tout d’abord, félicitations pour vos nouvelles fonctions, je crois que vous apporterez énormément à vos programmes respectifs. Qu’est-ce que ça fait d’être responsable de facettes aussi importantes du Roulant?

Aidan Vorolieff : C’est un honneur pour moi de me retrouver à gérer les programmes de cuisine, alors qu’il y a plein de choses qui se passent. D’autant plus que la popote roulante est présentement l’activité prioritaire du Roulant et qui permet de rejoindre les personnes les plus vulnérables de la communauté. Tout notre travail d’éducation et de sensibilisation passe finalement par la cuisine et c’est vraiment au coeur de la manière dont on permet aux gens d’être plus connectés à la nourriture.

Magali Casaubon : Je ressens énormément de gratitude pour cette occasion en or, et c’est tout à fait aligné à mes expériences et où j’étais rendue. Je suis un peu nerveuse, mais je suis excitée par les nouveaux défis et je souhaite poursuivre et étendre ce que les personnes avant moi ont entamé, tout en apportant autant d’amour à la communauté.

JFV : Quels sont les plus grands défis auxquels vous prévoyez faire face, pandémie ou pas?

AV : Une chose que la pandémie aura pu nous démontrer est la capacité d’adaptation et de résilience du Roulant et de sa cuisine. Je veux qu’on puisse demeurer agile et en mesure d’adapter continuellement notre offre en fonction des changements qui se présentent à nous. Dans une cuisine où on prépare tout, il y a plusieurs facteurs qui peuvent déterminer si on a une bonne journée ou non et j’espère pouvoir contrôler le plus possible ces facteurs ou demeurer zen lorsque quelque chose survient.

MC : C’est sûr que la pandémie n’aide pas et j’ai bien hâte que l’on puisse retrouver l’esprit plus tissé serré communautaire qu’on pouvait avoir avant. Je souhaite également qu’on puisse faire une plus grande place à la diversité, l’inclusion et l’accessibilité de nos programmes. Sur une note plus personnelle, je compte parfaire mes aptitudes agricoles, être plus présente et impliquée dans le réseau agricole montréalais et mieux gérer mon agenda.

JFV : Avez-vous un projet fou pour votre programme?

MC : J’aimerais faire rayonner l’art dans nos parcelles d’agriculture urbaine, particulièrement pour les personnes aînées. Pour se faire, je souhaite rendre encore plus accessibles nos jardins et avoir plus de places assises sur nos toits, afin de pouvoir raconter une histoire dans une trame narrative qui mènerait des Terrasses Roy jusqu’au 3e étage. Je veux aussi mettre de l’avant les plantes vivaces parce que je crois qu’elles ont beaucoup à nous apprendre.

AV : Je compte apporter une vision encore plus durable de l’alimentation et promouvoir un menu plus saisonnier. De cette manière, le Roulant pourrait se démarquer encore plus et être une vitrine pour la nourriture qui peut être locale, durable et résiliente. Sans oublier d’avoir du plaisir avec ces aliments et garder un côté créatif!

JFV : En terminant, qu’est-ce que vous souhaitez à la communauté du Roulant, et qu’est-ce qu’elle peut vous souhaiter? 

MC : Qu’on ne perde pas de vue l’essentiel qui est de continuer de prendre soin les uns des autres et de faire preuve de courage. Je souhaite que le Roulant continue d’innover de manière pérenne, sans oublier de se demander qui bénéficie de nos services, et de s’ouvrir et d’être encore plus inclusif pour les personnes marginalisées, de couleurs, autochtones, ou LGBTQIA2+. Je veux qu’on me souhaite de construire sur les forces du programme d’agriculture urbaine, un automne chaud et toujours plus de fleurs!

AV : Je veux qu’on me souhaite bon courage, bonne chance et de ne pas échouer. Je souhaite que la communauté puisse revenir bientôt au Roulant pour être encore plus connectée à l’environnement et à l’espace physique. Et j’espère que les personnes en cuisine ne seront pas trop ennuyées par les nombreux jeux de mots que je peux faire pendant un quart de travail!

Envie de travailler avec Aidan ou Magali? Inscrivez-vous à un quart de bénévolat dès aujourd’hui en devenant bénévole en ligne, ou en nous appelant au 514-284-9335!

Comments 1

  1. Francine Brosseau

    Travailler avec Aidan est un vrai plaisir
    Déjà 4 semaines et c’est comme si je l’ai tjrs connue
    Beaucoup de respect, de sourire, d’encouragement
    La critique ne vient jamais, l’encouragement toujours
    Quel bon choix !!!!!

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